La mort du mangaka créateur de
Dragon Ball a réveillé l’imaginaire de ceux qui connaissent le manga, initialement publié entre 1984 et 1995, qui a été décliné depuis en séries et films d’animation, jeux vidéos, etc.
Si Akira Toriyama a dessiné des flip books, ce qui n’est pas inconcevable, je ne les connais pas mais j’ai quand même trouvé au fil du temps trois flip books directement tirés de son univers.
Le premier a été publié par McDonald’s pour célébrer, en 1996, le vingt-cinquième anniversaire de l’installation de la chaîne au Japon. C’est un petit carnet dans lequel figurent deux flip books en bas des pages...
Le deuxième a été inséré en 2019 par Kazé Anime dans un coffret prestige du film
Dragon Ball Super: Broly dont Akira Toriyama a écrit le scénario.
Le troisième a été publié par l’éditeur argentin Flipo qui a simplement repris en petit format une séquence de film d’animation en 2021.
On se souvient également que
Dragon Ball Z a inspiré le dessinateur et animateur Etoilec1 dont les vidéos de flip books ont eu un grand succès. En voici l’un des plus connus :
En ce moment sur le site et le replay d’Arte on peut voir un magnifique documentaire :
Loïe Fuller – Danser la lumière de Sabine Krayenbühl et Zeva Oelbaum. Il retrace la vie et la carrière de la danseuse Loïe Fuller (1862-1928), la créatrice de
La Danse Serpentine.
https://www.arte.tv/fr/videos/103060-000-A/loie-fuller-danser-la-lumiere/
Dans ce documentaire on voit trois flip books de ma collection, spécialement filmés en avril 2019 pour y figurer, qui montrent
La Danse Serpentine. On peut les voir au tout début du film à 1’50.
Dans le premier,
A Story without Words, publié par Gies & Co’s en 1897, la danseuse n’a pas été identifiée mais il ne s’agit pas de Loïe Fuller.
Le second est possiblement tiré d’un film de Méliès ou de Gaumont : voir
Des fragments de films Méliès disparus ressuscités par des flip books (1896-1901) par Thierry Leconte, Pascal Fouché, Robert Byrne et Pamela Hutchinson (John Libbey, 2020). Bien qu’il ait été titré
Loïe Fuller par un vendeur, il s’agirait plutôt, selon les réalisatrices du documentaire, de la danseuse Caroline Hipple Holpin dite Papinta.
Le troisième, bien qu’il ait été originellement titré
Loïe Fuller Erfinderin des Serpentin-Tanzes, représenterait, toujours selon les auteurs du documentaire, Annabelle Moore qui dansait dans les films de Thomas Edison.