Une représentation originale d’un vendeur de flip books qui se trouve dans un recueil de Louis Gaillardie,
Dans les Rues de Toulouse, publié en 1898 par l’éditeur-imprimeur de Toulouse, Jules Pailhès :
L’auteur veut garder la trace des cris des vendeurs de rues à Toulouse qui parfois s’expriment en patois et souvent ont une phrase chantante pour vendre leurs produits. On y croise notamment le cireur, le chanteur des rues, le vendeur de lacets et de ficelles pour les fouets, le rémouleur et le vendeur de journaux... Il reproduit aussi parfois les notes de musique comme celles du vitrier, de la marchande de choux-fleurs ou du rempailleur...
Pas de musique pour ce vendeur de flip books mais une seule phrase « Demandez la nouveauté du jour : Le Cinématographe de poche ». Elle correspond bien à la dénomination française la plus courante pour désigner le flip book à cette époque ; le terme folioscope inventé par Charles-Auguste Watilliaux n’ayant été employé que par lui-même. Cinématographe de poche est le plus couramment utilisé notamment par les grands magasins comme le Bon Marché.