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Le Blog de Pascal Fouché flipbook.info
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Un blog sur le flip book

   Afin de partager mes découvertes concernant cet objet méconnu qu'est le flip book, je vous propose de commenter ici régulièrement ce que je peux trouver de nouveau en matière d'histoire du flip book et des feuilleteurs et aussi de vous présenter mes dernières trouvailles. N'hésitez pas à réagir (en français ou en anglais) et à me faire part de vos propres réflexions ou des nouveautés dont je n'ai pas encore connaissance. Ainsi pourrons-nous faire progresser notre connaissance de cet univers.

Pascal Fouché

8 juillet 2007 à 22:33:45

Flip book + DVD

Le Musée des Beaux-Arts de Rennes a produit un flip book sur l’exposition consacrée à Olivier Mosset qui a eu lieu du 18 janvier au 23 février 2007. On y voit une sculpture de glace qui fond peu à peu.
L’originalité de ce flip book est qu’il est accompagné d’un DVD qui montre la même chose évidemment plus développée. Une autre partie montre également le public qui regarde ce que l’on peut considérer comme une performance.
Le DVD est clipé sur le flip book et donc vendu avec.





Par une curieuse coincidence, l’éditeur argentin La Marca Editora a remis en vente un titre de la série « Historia Argentina » avec lui aussi un DVD clipé dessus. Celui-là est exactement à la taille du flip book et reprend le graphisme de la couverture. C’est très réussi.
Voilà donc une nouvelle mode : le flip book et son DVD. Il y en aura sûrement d’autres parce que c’est une très bonne idée.




15 juillet 2007 à 12:51:03

Miguel Rothschild

À l’exposition de Düsseldorf il y a deux ans, deux artistes étaient mis en valeur et se partageaient une des salles d’exposition : Volker Gerling, le « Daumenkinograph » dont je possède plusieurs flip books, et Miguel Rothschild qui présentait une réalisation monumentale comprenant 67 flip books, Die Familie Mustermann, réalisée entre 2001 et 2003 J’avais montré ici des photos de leurs installations (voir à la date du 21 mai 2005).
Miguel Rothschild est un artiste né à Buenos Aires en 1963 qui vit et travaillle à Berlin. Il avait réalisé en 1999 une autre série de flip books d’après un film qu’il a tourné : Lágrimas asesinas (Killer Tears, Killer Tränen, Larmes assassines) ; un film en 73 flip books.
Ce sont des installations qui peuvent être présentés dans des musées ou dans des expositions (en ce moment à Shangai jusqu'au 12 août) mais qui sont difficiles à acquérir pour une collection privée… On peut en voir des extraits sur son site internet (http://www.miguelrothschild.de/)
Je m’étais donc résigné à ne pas posséder de flip books de Miguel Rothschild (à l’exception d’un extrait reproduit dans un livre qui lui est consacré), quand on m’a appris qu’il avait réalisé en trois exemplaires une bande annonce de Lágrimas asesinas en 12 flip books. J’ai pu il y a quelques mois acquérir le deuxième exemplaire. Comme ses installations, il est présenté sur un support en bois sur lequel sont attachés les flip books qui peuvent être feuilletés aisément : quand on les prend dans la main on tire sur la chaîne qui reprend sa place ensuite grâce à un léger poids.
La présentation la plus évidente aurait été de le placer sur un mur blanc comme on le voit dans les expositions, mais outre qu’il faut avoir 1 mètre 80 de mur blanc non occupé, je trouvais qu’il serait mieux dans ma bibliothèque et je l’ai accroché sur des étagères. Je trouve qu’au milieu des livres il est bien dans son élément.


22 juillet 2007 à 20:35:38

Magique !

On avait déjà le jeu de cartes en flip book qui permettait de faire un tour de magie, mais c’était un simple jeu de cartes, sur lequel figurait une animation, que l’on feuilletait pour l’utiliser comme un flip book.
Un Indien, Sam Dalal, a conçu en 2004 sous le titre How to win at Craps, un tour de magie qui est réalisé grâce à une particularité du flip book dont les dernières pages sont indentées pour tomber sur le bon double.
Le jeu consiste à demander à quelqu’un de désigner son double favori ou celui sur lequel on mise (double six à double un) et en feuilletant le flip book (de l’arrière vers l’avant) de tomber sur celui qu’il a choisi. C’est en mettant son pouce sur la bonne indentation que le flip book se termine sur l’image qui correspond selon le principe des blow books ou magic books du XIXe siècle (dont il a également le format).
Il y a un coup à prendre pour ne pas que la manipulation se voit trop, en particulier le fait qu’il reste des pages qui ne sont pas feuilletées, mais une fois qu’on a pris le coup et qu’on le fait rapidement ça marche bien.


29 juillet 2007 à 20:22:57

Le cinéma aime toujours le flip book

Deux flip books sortis ces dernières semaines montrent s’il en était besoin que le cinéma utilise toujours le flip book comme produit dérivé ou pour faire la promotion de nouveaux films.
Le premier est consacré à Harry Potter et publié par l’éditeur américain des ouvrages de J.K. Rowling, Scholastic. Il est sorti au début de l’été avant la sortie mondiale en juillet du dernier film, Harry Potter et l’Ordre du Phénix. Il est vendu par l’éditeur comme un produit dérivé de la série. À ma connaissance c’est le premier flip book officiel de la série même s’il y a déjà eu des flip books qui s’en inspiraient.



Le second a également été publié aux États-Unis (probablement par la maison de production, Twentieth Century Fox, qui apparaît au copyright), quelques jours avant la sortie du film tiré de la série des Simpsons : The Simpsons Movie. Il annonce la sortie du film : « In Theaters 7/27 », le 27 juillet étant la date de sortie aux États-Unis. Il a sans doute été distribué autour des cinémas et notamment sur Broadway à New York comme c’est le cas en général de ce type de produit publicitaire. Il y avait déjà eu un flip book consacré aux Simpsons mais c’était le livret d’un cd audio, je n’en connais pas d’autres.


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